La réouverture de la galerie Campana, au musée du Louvre à Paris, permet d’étudier son histoire, sa muséographie, ses collections et ses problématiques actuelles. Cet article revient sur les points clefs de cette réouverture. 

La galerie Campana a fermé pendant près de deux ans, puis une réouverture partielle en décembre 2022 a permis d’accéder de nouveau à certaines salles, jusqu’à la réouverture totale au début du mois de juillet 2023. Après quelques mois d’ouverture, un premier bilan s’impose.

La galerie se situe à Paris, au premier étage de l’aile Sully, côté sud de la cour carrée du musée du Louvre. Ses fenêtres donnent sur la Seine et offrent une magnifique vue sur l’Institut de France.

Historique de la salle 

Les collections qui y sont conservées proviennent, en partie, de la prestigieuse collection du marquis Giampietro Campana (1809-1880). La vente de sa collection a permis à l’État d’acquérir 11 835 objets en 1861, à l’initiative de l’Empereur Napoléon III. Les œuvres sont confiées directement au musée du Louvre. L’objectif de cet achat a été d’augmenter les collections du musée et de « répandre le goût des arts et des études archéologiques »¹ . Cette collection, qui n’était pas uniquement constituée de céramiques, était l’une des plus célèbres d’Europe au milieu du XIXe siècle. Si le Louvre a accueilli la plupart des œuvres de cette ancienne collection, d’autres musées internationaux acquièrent à la même période, et conservent encore de nombreux objets ayant appartenu au marquis, comme le musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg, en Russie, et le Victorian and Albert museum à Londres, en Angleterre. 

La galerie Campana est inaugurée le samedi 15 août 1863, en présence de l’Empereur Napoléon III, qui « a daigné complimenter M. Lefuel, architecte du Louvre, sur l’ornementation et la richesse d’installation des nouvelles galeries »² . 

Dès lors, l’histoire de la galerie a suivi son cours sans changements notables ; mentionnons simplement le fait qu’elle pût être ponctuellement, pour des occasions exceptionnelles, transformée  comme ce fut le cas en octobre 1896. En effet, durant la venue du tsar Nicolas II à Paris, la galerie fut en partie aménagée  en salle de réception³ .

Concernant les collections  proprement dites, il faut attendre les modifications apportées au classement des œuvres après la nomination d’Edmond Pottier (1855-1934) au département d’archéologie orientale et de céramique antique⁴ . Aux collections de céramiques grecques s’ajoutaient des figurines en terre cuite et des œuvres étrusques. Ces collections étaient exposées dans les neuf salles de la galerie Campana mais aussi dans une partie des salles de la galerie Charles X. Désormais, la galerie Campana est uniquement le lieu d’exposition des céramiques, bien que le visiteur attentif ait aussi l’opportunité d’observer les plafonds ornés et peints au XIX^e siècle. Les scènes historiques ont été peintes entre 1825 et 1833 et ont fait l’objet d’un entretien récent. L’ancien parquet est toujours présent et maintient l’atmosphère si caractéristique de cette galerie qui, malgré la qualité de ses collections, est parfois peu fréquentée par les visiteurs et permet donc de passer du temps devant les œuvres que l’on apprécie, qui nous attirent ou attisent notre curiosité par leur forme, leur décor ou leur style.

Le nouveau parcours de visite

Le parcours de visite se compose de neuf salles, divisées en trois espaces dont la fonction varie, de même que le classement des œuvres. Le visiteur entre par la salle thématique, puis passe par les salles d’étude pour finir par les salles chronologiques. Voyons plus précisément chacun de ces espaces :

• Une salle thématique : l’espace qui renouvelle le plus la muséographie de la galerie et participe à sa modernisation. Le plus pédagogique. Grand travail de médiation. Le classement des œuvres est iconographique. Avec des schémas clairs – notamment celui de l’arbre généalogique des dieux –, trois thèmes sont abordés : l’iconographie, la technique et la typologie qui permet d’aborder la fonction de chaque forme de vase. Au centre de la salle, un écran tactile ancre pleinement cette rénovation dans le XXI^e siècle, au cœur des problématiques nouvelles de médiation auxquelles les musées sont confrontés pour attirer le public et diffuser la connaissance.

 

• Trois salles d’étude : en effet, le flâneur pourra, au hasard, tomber sur un chercheur consultant un document  à une table⁵ .

  

  Peut-être l’espace le plus surprenant pour le promeneur de passage, peu habitué à croiser des salles d’étude au sein même du musée ! C’est toutefois un aspect des plus intéressants en ce qui concerne ce réaménagement muséographique, puisque l’étude des collections est l’une des missions du musée⁶ . Les salles d’étude existent dans la galerie Campana depuis octobre 1998, à la suite d’une rénovation en lien avec les travaux du Grand Louvre. Cet espace avait fermé en 2003 « pour servir de réserve transitoire dans le cadre du plan de prévention contre la crue de la Seine »⁷ . Avec le déplacement des réserves du musée au centre de conservation de Liévin, ces salles ont pu être remployées à l’exposition des œuvres. La renaissance de ces salles dans la nouvelle muséographie confirme l’intérêt du musée pour l’étude de ses collections et son ouverture internationale. Comme le souligne le communiqué de l’institution⁸ , la muséographie de ces salles d’étude est singulière. Les céramiques sont présentées comme une réserve visitable, c’est-à-dire que les œuvres ne sont ni organisées par période, ni par iconographie ou par technique mais plutôt par forme ; il s’agit donc d’un classement typologique qui prévaut dans ces trois salles. C’est un choix notable de la muséographie qui permet aussi de varier la manière d’exposer une quantité importante de céramiques. Ce choix est complété par quelques textes expliquant ce qu’est la recherche dans le domaine spécifique de la céramique antique. Les explications sont claires et permettent au visiteur de saisir en quelques phrases l’essentiel.

• Cinq salles pour le parcours chronologique : cette partie est la plus classique, elle contient moins de changements notables par rapport à la muséographie antérieure à la fermeture. Une carte indique les principaux centres de production.

Cette nouvelle muséographie compte de nombreux avantages. Le nouveau parcours thématique permet de mieux comprendre la généalogie des dieux dont les histoires sont représentées sur la céramique grecque ; autrement dit, le schéma éclaire directement l’esprit du visiteur qui peut par conséquent profiter avec une meilleure compréhension des œuvres qu’il observe dans la galerie. De même, les formes des céramiques sont expliquées avec limpidité. Le fait d’avoir placé cette salle thématique dès l’entrée de la galerie est donc un choix judicieux avec un grand intérêt pédagogique.

D’après l’annonce publiée par le musée à l’occasion de la réouverture partielle en décembre 2022, « l’éclairage, complètement repensé notamment dans les vitrines, permet une remise en lumière des collections »⁹ . La visite de la galerie nous autorise à dire que malgré un travail remarquable concernant l’éclairage des céramiques, les reflets produits par la lumière naturelle sur les céramiques peuvent difficilement être empêchés, surtout sur le vernis noir particulièrement  brillant des céramiques attiques. Les vitres de protection reflètent également l’éclairage. Pour ces raisons, la visibilité des représentations figurées sur le décor des vases est légèrement réduite même si, d’une façon générale, cela ne dérange pas le visiteur qui profite tout de même de cette collection qui est véritablement exceptionnelle, avec des œuvres variées et de grande qualité.

Des points de vue muséologique et muséographique, la galerie Campana se trouve au cœur d’une problématique centenaire : quels objets exposer ? comment sélectionner ceux qui doivent être présentés aux visiteurs ? doit-on privilégier une présentation exhaustive des œuvres conservées dans le musée ou au contraire se limiter à une sélection drastique de quelques objets emblématiques,  des « chefs-d’œuvre » artistiques ou des artefacts importants pour comprendre la technique ou un aspect social de la civilisation antique ? Traditionnellement, il a été considéré par l’historiographie que l’exposition de séries d’œuvres, parfois exhaustives, était une manière ancienne et peu adaptée au public. C’est une manière d’exposer que critique Henri Focillon dans une communication en 1921¹⁰ . Néanmoins, l’actualité des musées vient contredire, ou du moins nuancer, cette approche muséographique avec l’ouverture récente du musée Narbo Via¹¹ , à Narbonne dans lequel une quantité impressionnante de pierres est exposée dans la galerie lapidaire, parfois à plusieurs mètres de haut¹² . C’est presque une réserve ouverte au public. Pour certains, ce type de présentation permet de rendre compte au visiteur de l’aspect spectaculaire de la cité antique tandis que pour d’autres, cette abondance de vestiges perd le visiteur qui ne sait plus quoi regarder. Ce débat sur la manière d’exposer, vieux de plus d’un siècle, s’actualise ainsi avec les nouveaux musées et la réouverture de la galerie Campana s’inscrit à cet égard pleinement dans ce débat. La première salle, thématique, sélectionne quelques œuvres pour aborder de nombreux thèmes. La salle répond donc aux attentes d’Henri Focillon pour qui « les musées sont faits pour le public »¹³ . En revanche, les trois salles d’étude et les cinq salles chronologiques sont plutôt des mises en série, comme au musée de Narbonne. Pour ces raisons, nous pouvons dire que la galerie Campana s’adresse à un public large, à la fois aux néophytes souhaitant découvrir l’art grec, et aux spécialistes qui veulent étudier une large collection avec de possibles mises en série d’une forme, d’un peintre, d’un sujet ou d’une période. À cela, il faut également ajouter le fait que d’autres salles du musée présentent une ou quelques céramiques ; c’est un moyen d’exposer uniquement quelques œuvres mais qui sont pour le public tout aussi évocatrices d’une société antique qu’une importante quantité de céramiques qui inonde le regard du visiteur et submerge son appréhension de l’art perçu, là encore en accord avec la pensée d’Henri Focillon. Signalons à titre indicatif les salles 170 et 172 (Grèce préclassique), 407 (Olympie, avec notamment le Cratère des Niobides du V^e siècle avant J.-C.), 347 (le Parthénon), 339 à 343 (période hellénistique) dans lesquelles quelques céramiques sont exposées et permettent au visiteur d’avoir un premier aperçu de l’art de la céramique grecque à travers le temps, sans pour autant limiter leur visite à cette technique, puisque les vases y sont présentés aux côtés de sculptures. Si le visiteur apprécie l’observation de ces  œuvres, il est ainsi libre de venir déambuler dans la galerie Campana, après être passé devant la Victoire de Samothrace et par certaines salles de l’ancien musée Charles X où il peut toujours admirer les merveilles de la petite plastique grecque, pour approfondir son étude de l’art ou simplement pour profiter de la beauté de cette multitude d’œuvres plurimillénaires en errant au hasard de ses envies d’une vitrine à l’autre, d’une salle à l’autre, passant d’une céramique des origines de la figuration dans l’art grec à l’une des œuvres tardives de Grande Grèce.

Sélection d’œuvres emblématiques de la galerie Campana

• La chouette¹⁴ , CA 1737, véritable emblème de l’art grec, est une production corinthienne des années 640 avant J.-C. Achetée en 1907, elle est actuellement visible dans la salle 655.

• Le cratère d’Eurythios.¹⁵ , E 635, est daté du début du VI^e siècle avant J.-C. Cette production corinthienne est exceptionnelle en raison de la scène qui y est représentée, le banquet d’Eurythios en l’honneur d’Héraclès qui vient de gagner un concours de tir à l’arc et peut donc se marier avec la fille d’Eurythios, Iolé. Les noms des personnages sont inscrits sur le vase. Il fit partie de la collection Campana et est désormais exposé dans la salle 654.
• Le cratère d’Antée¹⁶ , G 103, est une œuvre de l’athénien Euphronios qui représente la lutte entre Héraclès et Antée. Ce cratère est datable de la fin du VI^e siècle avant J.-C. L’œuvre, de l’ancienne collection Campana, est actuellement dans la salle 652.
• L’amphore de Myson¹⁷ G 197, a été produite dans les premières années du V^e siècle avant J.-C. à Athènes. Il s’agit de l’une des seules céramiques attiques de cette période qui représente un personnage historique, en l’occurrence le roi de Lydie Crésus, sur le bûcher. Cette amphore emblématique a appartenu au chevalier Edme-Antoine Durand dont la collection a été vendue en 1836. La céramique est actuellement présentée au public dans la salle 652.

L’importance de l’étude des provenances et les problématiques d’acquisitions

Hasard du calendrier, une autre actualité a marqué la galerie Campana et le musée du Louvre presque en même temps que la réouverture complète de la galerie. Un article paru dans le journal Le Monde au milieu du mois de juillet vient ternir l’image du musée du Louvre¹⁸ . Le grand public apprend, à cette occasion, que l’État italien a déposé une réclamation au sujet de sept pièces archéologiques, parmi lesquelles se trouve une amphore célèbre du département des Antiquités grecques, étrusques et romaines du musée du Louvre (DAGER), celle attribuée au Peintre de Berlin et qui est actuellement exposée dans la salle 652, galerie Campana IV, vitrine 9¹⁹ . Elle représente un joueur de cithare sur la face A et un homme tenant un bâton en face B. Cet artefact a été acheté en 1994 lors d’une vente aux enchères chez Sotheby’s ; elle était auparavant dans la collection de Nelson B. Hunt. Les six autres objets ont été acquis entre 1982 et 1998. L’origine de ces œuvres est trouble. Elles pourraient provenir de pillages archéologiques, puis seraient arrivées sur le marché de l’art international où elles auraient été vendues sans vérifications concernant leur provenance. Certains antiques sont réclamés par le ministère de la Culture italien depuis 2018 mais les recherches ont débuté il y a presque trente ans. En 1995, la police italienne perquisitionne à Gênes l’entrepôt d’un marchand, Giacomo Medici, dans lequel des milliers d’artefacts archéologiques pillés ont été retrouvés²⁰ .

Des photographies issues de cette saisie remarquable ont permis à un couple d’archéologues retraités de faire le lien entre certains clichés et quatre céramiques du musée du Louvre, alors qu’ils s’intéressaient initialement à une autre affaire judiciaire. L’archéologue Christos Tsirogiannis a quant à lui identifié l’amphore du peintre de Berlin.

La décision finale concernant la réclamation de l’État italien pourrait être annoncée à l’automne 2023. Cela pourrait aboutir à un accord ou à une restitution de ces œuvres.

Les collections de la galerie pourraient donc, dans les années à venir, changer d’aspects avec le départ de certaines œuvres parmi les plus célèbres. Ces changements s’inscrivent pleinement dans les problématiques actuelles de restitutions et d’étude des provenances. Nul doute que l’observation attentive et continue de ces changements sera très instructive !

Conclusion

En dépit de quelques points négatifs qui auraient peut-être pu être évités, la visite de la galerie Campana est vivement conseillée pour la qualité des collections et en raison de l’effort du musée dans la muséographie nouvelle qui permet d’appréhender plus facilement l’histoire, la mythologie, l’art et les techniques des potiers et peintres antiques.

Cette réouverture est un succès. La conclusion du musée est tout à fait juste lorsqu’il indique que « cette nouvelle présentation […] permet de renouer avec la dimension ludique et esthétique du vase grec »²¹ .

À elle seule, la galerie Campana résume l’ensemble des problématiques muséographiques du XXI^e siècle. Elle permet aussi d’évoquer les enjeux de restitutions d’œuvres, qui font souvent l’actualité et qui sont désormais au cœur des préoccupations de la direction du musée du Louvre. C’est devenu un enjeu politique international. La loi française va vraisemblablement évoluer dans les prochains mois pour faciliter les restitutions et modifier le principe d’inaliénabilité des œuvres²² .

À quelques pas de la galerie, le visiteur du musée du Louvre peut profiter de sa visite pour contempler d’autres œuvres de l’ancienne collection Campana comme le Sarcophage des Époux façonné à Cerveteri, l’antique Chirsa, en Étrurie, dans les dernières décennies du VI^e siècle avant J.-C. Il est également possible d’admirer La Contre-Attaque de Micheletto Attendolo da Cotignola, tempera sur panneau de bois datée des années 1430 et peinte par Paolo Uccello, qui nous permet de mentionner l’exposition actuelle du musée du Louvre : « Naples à Paris. Le Louvre invite le musée de Capodimonte », qui s’est ouverte le 7 juin dernier et se poursuit jusqu’au 8 janvier 2024.

Ainsi, cette prestigieuse collection demeure l’un des plus importants achats d’antiques pour le musée du Louvre qui avait d’ailleurs organisé, du 7 novembre 2018 au 18 février 2019, une exposition intitulée « Un rêve d’Italie. La collection du marquis Campana », permettant ainsi de présenter au public l’histoire de Giampietro Campana et sa passion pour la collection.

Accès :

Musée du Louvre, Rue de Rivoli, 75001 Paris, France.

Ouvert de 9h à 18h, sauf le mardi.

Paul LAVIEILLE

Master 2 EAD Histoire des civilisations anciennes et médiévales

Mémoire d’histoire ancienne sous la direction de Jérémy Clément et Katerina Chryssanthaki-Nagle

 

1. Nadalini Gianpaolo. La collection Campana au musée Napoléon III et sa première dispersion dans les musées français (1862-1863). In: Journal des savants, 1998, n°2. pp. 183-225.  https://www.persee.fr/doc/jds_0021-8103_1998_num_2_1_1618. [↩]
2. Le Petit Journal, 19 août 1863, p. 1. [↩]
3. La Patrie, 9 octobre 1896, p. 1. [↩]
4. Ce département n’existe plus : il existe désormais un département des Antiquités orientales (DAO) et un département des Antiquités grecques, étrusques et romaines (DAGER). [↩]
5. Cependant, les chercheurs viennent principalement étudier les collections le mardi, jour de fermeture hebdomadaire du musée du Louvre. [↩]
6. D’après la définition de l’ICOM, réactualisée à Prague le 24 août 2022 (https://icom.museum/fr/ressources/normes-et-lignes-directrices/definition-du-musee), « un musée […] se consacre à la recherche, la collecte, la conservation, l’interprétation et l’exposition du patrimoine matériel et immatériel […] ». [↩]
7. « La réouverture de l’ensemble de la galerie Campana : entre tradition et innovation », 7 août 2023, https://www.louvre.fr/en-ce-moment/vie-du-musee/la-reouverture-de-l-ensemble-de-la-galerie-campana-entre-tradition-et-innovation. [↩]
8. Idem. [↩]
9. « Un nouveau parcours chronologique dans la galerie Campana rénovée », 8 décembre 2022, https://www.louvre.fr/en-ce-moment/vie-du-musee/un-nouveau-parcours-chronologique-dans-la-galerie-campana-renovee. [↩]
10. Focillon Henri. La Conception moderne des musées, p. 85-94. In Actes du 13e Congrès d’histoire de l’art, 1921, tome 1. Paris, notamment les pages 89-91. [↩]
11. L’ouverture s’est faite le 19 mai 2021 et l’inauguration officielle le 11 décembre de la même année. [↩]
12. Il s’agit d’une « vaste galerie qui longe un mur composé de près de 800 blocs lapidaires exposés dans un rayonnage de 76 mètres de long et 10 mètres de haut », d’après le site Internet du musée (https://narbovia.fr/accueil/les-parcours-permanents/parcours-permanent-du-musee). [↩]
13. Focillon Henri. La Conception moderne des musées, p. 85-94. In Actes du 13e Congrès d’histoire de l’art, 1921, tome 1. Paris, notamment les p. 89-91. [↩]
14. Musée du Louvre, https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010259731 [↩]
15. Musée du Louvre, https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010268234 [↩]
16. Musée du Louvre, https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010269994 [↩]
17. Musée du Louvre, https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010270085 [↩]
18. Le Monde, « L’Italie réclame au Louvre la restitution de sept objets archéologiques », 14 juillet 2023, https://www.lemonde.fr/culture/article/2023/07/14/l-italie-reclame-au-louvre-la-restitution-de-sept-objets-archeologiques_6181910_3246.html. [↩]
19. Amphore du Peintre de Berlin, vers 500-490 avant J.-C., MNE 1005, https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010281569. [↩]
20. Connaissance des arts, « Musée du Louvre : l’Italie demande la restitution de 7 œuvres antiques à l’origine douteuse », 18 juillet 2023, https://www.connaissancedesarts.com/musees/musee-louvre/musee-du-louvre-litalie-demande-la-restitution-de-7-oeuvres-antiques-a-lorigine-douteuse-11184186. [↩]
21.  Idem [↩]
22. Voir notamment le rapport remis le 25 avril 2023 par Jean-Luc Martinez à Catherine Colonna, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, et Rima Abdul Malak, ministre de la Culture, https://www.culture.gouv.fr/Espace-documentation/Rapports/Remise-du-rapport-Patrimoine-partage-universalite-restitutions-et-circulation-des-aeuvres-d-art-de-Jean-Luc-Martinez. [↩]

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