Système imaginé, après les indépendances des anciens territoires coloniaux, par le président de Gaulle avec pour visé de garder ces derniers sous le giron de la France. Il s’agit pour la France de garder un pied à terre dans son pré-carré, et de continuer d’être présente d’une manière voilée. Ainsi, la Françafrique va très vite être qualifiée par la gauche française et les intellectuels africains de « néocolonialisme français ». Aujourd’hui, plus de cinquante après les indépendances, l’eau a coulé sous les ponts. La Françafrique, système pensé pour fortifier les relations entre la France et les pays africains, n’est plus que l’ombre de lui-même, affaiblie par de nombreux scandales d’États.

L’actualité brûlante africaine de ces cinq dernières années est dominée par une succession de putschs militaires dans les anciennes colonies françaises d’Afrique (Mali, Guinée, Niger et Gabon), modifiant de facto l’ordre institutionnel dans les pays concernés. A chaque prise de pouvoir par les militaires, excepté dans le cas du Gabon, la fin de la présence militaire française, voulue et souhaitée par les pouvoirs déchus, vient en premier dans l’agenda des nouvelles autorités du pays. Ces pouvoirs militaires n’hésitent pas, pour faire face aux condamnations et sanctions de la communauté internationale, à faire peser des soupçons à tort ou à raison sur l’ancienne puissance coloniale française, en la rendant responsable de tous les maux que rencontre le pays. On entend, pendant la période de réchauffement diplomatique, opposant l’ancienne puissance coloniale et ces Etats, dans les médias et la bouche de certains analystes une idée : la fin de la Françafrique. Qu’est-ce que c’est que la françafrique qui fait couler beaucoup d’encre ?

Bref rappel historique

Pour bien se remettre dans le contexte de l’époque, commençons par rappeler le fait majeur : l’accession à la souveraineté de peuples autrefois sous le joug des anciennes puissances coloniales occidentales. Cette décolonisation, commencée aux Etats-Unis, touche les autres continents. L’empire français n’échappe pas à ce grand mouvement d’indépendance des peuples. Cette décolonisation, pourtant présentée comme une des plus pacifiques par les historiens, à l’exception de la Guinée où elle se passa dans la douleur, fait encore aujourd’hui beaucoup écrire à son sujet, tant les vieux comptes ont été très peu ou pas du tout soldés. L’essentiel des anciennes colonies françaises en Afrique accède aux indépendances en 1960. La France décolonise et quitte l’Afrique ; elle ne rompt pas définitivement ses relations avec les anciens territoires, loin s’en faut. Cette relation va connaître une évolution, en débouchant sur ce que nous connaissons aujourd’hui sur le vocable de Françafrique.

La Françafrique : qu’est-ce que c’est ?

Contrairement à une idée fort répandue, le concept de Françafrique n’est pas le fruit de l’imagination de l’ancien président de Côte-d’Ivoire, Jean Félix Houphouët, ce dernier le récupère à son avantage au milieu des années 1950, pour désigner, alors que les pays africains étaient encore sous le joug de l’impérialisme, la direction qu’il souhaitait voir prendre les relations de l’ancienne puissance et de ses colonies, à l’approche des indépendances, comme le souligne Tiémoko Diallo : « Le député ivoirien est alors favorable à l’établissement d’une coopération et d’un approfondissement des relations entre la France et les DOM-TOM[1]. » Dans l’esprit du président Houphouët, il est question de garder des relations très étroites avec la puissance coloniale française sans rompre totalement le fil, et du côté français, de garder un pied à terre dans ses anciennes colonies. Deux personnages, Jacques Foccart l’homme lige du président de Gaulle et Houphouët Boigny vont incarner davantage cette relation « paternaliste ». On aurait pu penser que cette relation, commencée sous un gouvernement de droite, prendra fin avec le changement de bord politique intervenue en 1981, avec le retour de la gauche au pouvoir, mais la françafrique résista aux différents gouvernements de la cinquième République[2]. Si la Françafrique liait au départ, les intérêts de la France et ceux des anciennes colonies, elle va très vite évoluer, en mettant en cause les associations, hommes politiques, d’affaires de premiers plans. Nous ne sommes plus, au regard des scandales causés, à l’idée de départ qui était de garder intact l’influence de la France en Afrique et assurer aux jeunes Etats africains, le soutien et l’assistance nécessaire à leur développement. C’est, d’ailleurs, le constat fait dans le dossier dirigé par Hervé Sciardé qui montre une évolution de la Françafrique vers des affaires qualifiées d’Etat.

Mais il n’est pas simple, nous nous en sommes rendu compte, de faire écrire sur ce qui lie l’Afrique au monde et de rassembler les savoirs des universitaires, des journalistes, des experts du conseil et des militants d’investigation qui tentent de reconstituer les fils du pillage et de la corruption. Car c’est d’abord cela, la Françafrique : l’implication personnelle de beaucoup de gens, certains très connus, d’autres beaucoup moins, dans des affaires sur lesquelles on ne pourrait à la limite écrire, et encore à ses risques et périls, que sous le régime de la preuve judiciaire[3].

L’évolution de la Françafrique fait la part belle à des intérêts privés au détriment de ceux des peuples, comme ce fut le cas avec l’affaire Elf, où l’on découvre un vaste réseau mettant en cause les hommes politiques et les grands patrons. En réalité, la Françafrique imaginée sous la présidence du président de Gaulle repose sur trois piliers : la monnaie, les bases militaires et la langue française. Le temps passant, on assiste tout doucement à l’affaiblissement des trois points essentiels sur lesquels reposait la force de la Françafrique. Pour bien comprendre, la tournure que va prendre les relations liant la France et ses anciennes colonies, prenons le temps de revenir sur les aspects importants, de ce qui était au fondement de cette relation souvent qualifiée de paternaliste, en tête desquels la monnaie.

Une monnaie coloniale : le FCFA

Se figurer la nature des échanges commerciaux pour la jeunesse africaine, née dans les anciens territoires français, peut s’avérer une entreprise combien complexe. Car les échanges commerciaux en Afrique francophone se font au rythme et à l’aune du franc CFA. L’Afrique précoloniale a, avant l’expansionnisme européen, connu le troc. On échangeait un bien contre un autre dont l’équivalence était à peu près la même. L’arrivée de la monnaie sur le continent est concomitante avec le projet de colonisation.

En Afrique, pendant la période coloniale, on dénombrait autant de monnaies en circulation que de puissances coloniales présentes sur le continent. Il a fallu du temps pour convertir les Africains à la monnaie. Mettre les billets de banque en circulation sur le continent ne fut pas une entreprise de tout repos. La présence des puissances coloniales a divisé en quelque sorte l’Afrique en plusieurs zones monétaires.

« L’usage de l’unité monétaire impériale dans les pays dépendants ou coloniaux, ou l’usage de monnaies liées par un rapport fixe à la précédente a abouti à la formation de ce que l’on a appelé, pour ne retenir que les principales, la zone dollar, la zone sterling, et la zone franc[4]. »

Donc, seul le franc était utilisé comme monnaie dans l’ensemble des territoires qui constituaient alors l’Empire colonial français, et ce jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Nous savons d’après les explications fournies par le géographe français Jean Suret-Canal, que la seule différence entre la métropole et les territoires sous son influence résidait dans la démocratisation de l’émission, qui relevait du seul ressort de la banque de France, laissée aux banques privées dans les colonies[5]. Toutefois, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, les économies locales, d’ailleurs comme celle de la métropole sont enrhumées par les conséquences néfastes de la Seconde Guerre, car elles tiraient l’essentiel des importations de l’étranger, il a donc fallu procéder à des dévaluations du franc pour faire face à la forte inflation de l’après-guerre. Si la monnaie française était la seule à avoir un cours légal dans sa zone d’influence d’Afrique, elle fait face à la concurrence d’autres monnaies, comme le sterling.

Malgré une présence ancienne de la monnaie française aux Antilles et au Sénégal depuis 1820, on ne saurait à proprement parler de zone monétaire concernant les colonies françaises avant la fin de la Seconde Guerre. Il a donc fallu attendre le décret pris au soir du 25 décembre 1945, portant création des unités monétaires distinctes : le franc des colonies d’Afrique (CFA) et le franc des colonies françaises du pacifique (CFP). D’ailleurs, les officiels français eux-mêmes n’en faisaient véritablement pas une affaire sérieuse que, dès la mise en place du concept de résident de la zone franc, mais en plus par le passage de l’office des changes de la métropole à l’office des changes de la zone franc. Pour matérialiser tous ces changements combien importants, pour le bon fonctionnement de la zone franc, la décision fut prise de créer un compte d’opérations. On assigne au compte d’opérations des missions claires qui ne sont pas nouvelles, car en réalité, cela faisait longtemps que l’idée était dans les tuyaux. Il a pour principale mission de garantir la convertibilité et la stabilité du franc CFA, et cela sans la moindre limite.

Le choix a été de le stabiliser, en utilisant les relations étroites qui, particulièrement en matière de trésorerie, unissaient l’administration métropolitaine et les administrations locales[6].

Si son appellation, dans les années 1960, a connu une évolution en passant de Franc des colonies d’Afrique à Franc de la communauté financière africaine ; en revanche le franc des pays d’Afrique continue de faire l’objet de nombreuses critiques à tort ou à raison. Les contempteurs de la France qui, dans la zone franc CFA, cherchent à tenir l’ancienne puissance coloniale loin du continent, tentent maladroitement de la rendre responsable des difficultés économiques que connaissent les pays utilisant le franc comme monnaie. Quand on sait que les pays voisins, en dehors de la zone franc, sont englués dans les mêmes difficultés, il est alors hasardeux de rendre la France et l’utilisation du franc responsables de tous les maux rencontrés. S’il est vrai que, cinquante ans après les indépendances et la mise en circulation du franc, les clauses de départ n’ont pas beaucoup varié, ce qui fait d’ailleurs le lit à toutes les interprétations. On dénombre entre autres le fait que l’impression des billets soit toujours à la charge de la Banque de France, l’obligation fait aux pays africains de déposer dans le compte d’opérations 50% de leurs réserves à la banque centrale et, surtout que le régime de change, la parité face à l’Euros soit à taux fixe.

Ces mesures encore en cours des décennies après dans les anciennes colonies font passer le franc CFA, aux yeux de beaucoup d’Africains, comme un des derniers instruments encore aux mains de la France dans son pré-carré africain. La question lancinante, lors des sommets des chefs d’États, porte souvent sur la fin ou la continuité avec le franc CFA. Il sonne comme une évidence qu’à terme, le moment viendra où, il va falloir décider de la fin de la monnaie héritée de la période coloniale. Mais ceci ne pourra se faire contre l’ancienne puissance coloniale, car au-delà de la monnaie, il reste entre la France et ses anciennes colonies une histoire commune même douloureuse. A côté de la monnaie qui cristallise l’attention, on peut adjoindre la situation des bases militaires, où la France reste encore présente sur le continent.

Bases militaires françaises ou symbole de la colonisation

La France, depuis le retour des coups d’État en Afrique comme mode de prise de pouvoir, fait l’objet de critique et de contestation. C’est en ce sens que les bases militaires françaises apparaissent au plus haut degré comme le symbole de cette France, que l’on ne souhaite plus, à tout point de vue, voir sur les territoires qui furent jadis des colonies. Toutefois, malgré des tensions politico-sécuritaires remettant en cause la présence des soldats, les bases militaires françaises restent présentes sur de nombreux territoires africains : Gabon, Sénégal, Djibouti, Côte d’Ivoire et dernièrement le Niger.

Il faut bien comprendre que cette présence militaire date de la période des indépendances au moment où, les territoires de l’ancien empire français en Afrique accèdent à leur émancipation politique. Il s’agit, en réalité, de ne pas occasionner un départ brutal de la France dans son ancienne sphère d’influence, alors que le monde était en pleine Guerre froide. C’est donc des indépendances négociées auxquelles on assiste, où l’ancienne puissance colonisatrice quitte ses anciens territoires, pour mieux revenir sous la forma d’accords bilatéraux préalablement bien négociés. D’ailleurs le professeur d’études africaines de l’université de Portsmouth, Tony Chafer, ne s’y trompe pas dans l’analyse qu’il fait de la présence militaire française en Afrique :

« La France a signé des accords de coopération culturelle, technique et militaire et des accords de défense avec la plupart de ses anciennes colonies au moment de l’indépendance en 1960. En outre, des conseillers militaires ont été envoyés en Afrique pour travailler avec des gouvernements nouvellement indépendants[7]. »

Il est évident qu’à partir de l’instant où, la France avait fait le choix d’accompagner les nouveaux gouvernements, en les assistant sur les aspects militaires et bien d’autres, elle avait fait le choix de faire de l’Afrique un terrain important de son influence à l’international. Pire, ce soutien est apporté à des chefs d’États véreux, honnis par les peuples. Le temps passant, la France finira par se mettre à dos les peuples d’Afrique, remontés contre les dictateurs à la tête de leurs pays. A tel point que pour beaucoup sur le continent, sans le moindre doute, lutter contre la dictature implique par ricochet de s’attaquer à la présence de l’ancienne puissance dans le pays, tenue complice des dictateurs africains. Qui plus est, cette présence française a le malheur d’être un frein au développement de véritables armées africaines capables de défendre l’intégrité territoriale des États en cas d’attaque étrangère. On a pu le vérifier, cinquante ans après les indépendances, avec la recrudescence de l’intégrisme religieux sur le continent.

Les territoires africains, il n’y a pas longtemps encore, sous l’influence de l’ancienne puissance coloniale, ont vu les armées nationales se faire sérieusement bousculer par les terroristes. Pour résister et assurer la sécurité de leur peuple, les chefs d’États africains ont dû solliciter auprès de leurs homologues français l’envoi de troupes françaises. Ainsi, au Mali alors qu’une colonne de djihadistes fonçait droit, en direction de la capitale du pays, n’eut été l’intervention des soldats français, Bamako se serait retrouvée aux mains de djihadistes, décidés à renverser les institutions en place à l’époque. Cette intervention française a eu le mérite de freiner les djihadistes dans leur élan. Le cas du Mali va faire école dans tout le Sahel, comme le prouve le fait que d’autres pays (Burkina Faso, Niger), pour les mêmes raisons, vont solliciter la présence de la France dans leur quête de bouter les terroristes hors de leur terre.

Toutefois, cette lune de miel ne dura pas entre les pays africains (Mali, Burkina Faso et Niger) et la France. Très vite, la présence dans la durée de l’armée française va faire l’objet de suspicion aux yeux de tous les nostalgiques de la période coloniale. Pour eux, cette présence militaire qui s’éternisait, cachait certainement un retour, du moins en catimini de la France coloniale. Il faut aussi préciser, après observation, que les tensions nées de la présence militaire française ne se révèlent que dans les pays où, les gouvernements élus, donc légitimes, ont été déposés par des coups d’états perpétrés par des militaires. Même si, pour le préciser, le dernier coup d’état perpétré dans l’ancien pré carré de la France, au Gabon, n’a pas vu les militaires de ce pays remettre en cause la présence militaire de la France dans le territoire. Si la France procède, aujourd’hui, au retrait de ses troupes au Mali, Niger et Burkina Faso, une réflexion plus profonde est menée sur la suite à donner sur ces bases militaires permanentes du Gabon, Sénégal, Djibouti et Cote d’Ivoire. Elle a pensé un temps fermer toutes ces bases militaires en Afrique, avant de se raviser, mais aujourd’hui, il est de plus en plus question de les transformer en écoles militaires, destinées à la formation des cadres des armées africaines. Après la présentation de ce tableau sombre, des relations de la France et, de ce qui constituait, hier, son ancien pré carré en Afrique, il reste toutefois un point de satisfaction qui met tout le monde à peu près d’accord, c’est la langue française.

La langue française en partage

Toutes les prévisions montrent que l’Afrique comptera le plus de locuteurs en français à l’horizon 2050. Héritage de la colonisation, l’Afrique et la France ont en partage la langue française. Dans nombre de pays africains, le français est la langue nationale ou langue officielle, en ce sens il est véritablement une langue africaine, ancrée dans les habitudes des peuples d’Afrique. Il est l’outil sans lequel les échanges entre les différentes ethnies au Gabon ancienne colonie ne seraient pas possibles par exemple. Le français, dans les anciennes colonies françaises, se présente comme une langue locale. C’est là, la position soutenue par l’éminent professeur, Guy Manessy, dans l’analyse qu’il fait de la place occupée par le français dans ses anciennes colonies :

« Le français n’est pas pour l’habitant d’un des états francophones d’Afrique, quel que soit son niveau réel de compétence, une langue étrangère ; il fait partie de son univers politique et social, dont il est même une composante principale[8]. »

Le français est la langue de l’enseignement en Afrique, donc les jeunes africains sont très tôt, par l’intermédiaire de la scolarisation, mis au contact de la langue française. Toutefois, la totalité de la population ne parle pas français, c’est bien entendu, le constat qui s’impose dans de nombreux pays francophone d’Afrique. L’explication vient de ce que, en Afrique francophone, on rencontre deux cas de figure : on a d’un côté des pays africains où, le français est en concurrence avec une langue locale dominante dans laquelle l’essentiel de la population peut s’exprimer. On peut mettre dans cette catégorie des pays tels que le Sénégal avec le Wolof, la Centrafrique avec le Songo et la République démocratique du Congo avec le Lingala. Dans la deuxième catégorie, on rencontre des pays où, aucune langue locale n’est dominante, et dans ces cas, seule la langue française permet de faire le lien entre les populations. Le seul effet pervers dans ces pays est que l’enseignement du français se fait au détriment des langues locales, qui sont laissées à l’abandon, appelées donc à disparaître si les gouvernements ne font rien pour les sauver. En Afrique francophone, l’enseignement du français n’est possible à long terme qu’en cohabitation avec les langues locales pour mieux traduire la réalité de leur quotidien. Les États doivent donc encourager la pratique du français et des langues locales.

S’il est vrai que le rejet de la France dans les États empestés par les coups d’états, s’accompagne aussi de la méfiance de la langue française. Toutefois, il faut faire attention, à ne pas tomber dans les généralités faciles qui ne disent pas tout sur la réalité. Si le Mali et le Niger, deux États africains, qui ont connu dernièrement des putschs, ont annoncé vouloir retirer le français de la scolarité, cette décision est en droite ligne avec les relations diplomatiques qu’entretiennent ces pays de façon plus globale avec l’ancienne puissance coloniale. L’Académie française, organe chargé de perfectionner la langue française, doit être plus inclusive, en prenant en compte la réalité du nombre de locuteurs africains, car en Afrique le sentiment dominant est d’être des locuteurs de seconde zone, très peu de mots de leur quotidien sont inscrits dans le dictionnaire français. Quoi qu’il en soit, la France et les pays francophones d’Afrique sont inséparables du moins par la langue et l’histoire commune que nul ne peut nier. Désormais, pour le futur, il va falloir construire une francophonie des peuples plus inclusive.

Jean Morin Ondo Nguema

Master 2 d’histoire,  parcours  « Sociétés moderne et contemporaine dans la mondialisation »

Sous la direction de Mme Claire Fredj

BIBLIOGRAPHIE

[1] Tiémoko Diallo, « Félix Houphouët-Boigny, le « Big Boss » de la Françafrique », Cahier d’histoire. Revue d’histoire critique, 157 | 2023, mis en ligne le 21 septembre 2023, consulté le 07 novembre 2023.

[2] Idée abondamment développée par Tiémoko Diallo dans son article déjà citée plus haut.

[3] Hervé Sciardé, François Gèze, Sayouba Traoré, François-Xavier Verschave et Gilbert Wasserman, De la Françafrique à la mafiafrique, Edition la découverte. Aussi consultable en ligne sur https ://www.cairn.info/revue-mouvements-2002-3-page-9.htm

[4] Suret-Canale Jean. La zone franc : fonctions, avenir. In: Recherches Internationales, n°7, 1983. pp. 106-116;

[5] Ibid. Suret-Canale Jean montre comment les banques locales ont pu jouer un rôle habituellement dévolu à la Banque de France.

[6] Michel Lelart, L’Union monétaire en Afrique de l’Ouest, Alter. Economiques, « L’Economie politique, cairn.info, p 3.

[7] Mamadou Faye, journaliste BBC Afrique, 18 septembre 2023, https://www.bbc.com/afrique/articles/cpdm7jg0yd2o

[8] Manessy Gabriel. Pratique du français en Afrique noire francophone. In: Langue française, n°104, 1994. Le français en Afrique noire, fait d’appropriation. pp. 11-19; doi : https://doi.org/10.3406/lfr.1994.5735 https://www.persee.fr/doc/lfr_0023-8368_1994_num_104_1_5735.

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