Alicja Lefevre. Compte-rendu de lecture. Maria Koczerska, L’amour de la patrie et l’aversion pour la dynastie : exemple de Jan Dlugosz, historiographe des Jagellon

Compte rendu de l’article : Koczerska Maria, « L’amour de la patrie et l’aversion pour la dynastie : Exemple de Jan Dlugosz, historiographe des Jagellon », Les princes et l’histoire du XIVe au XVIIIe siècle, 1998, p. 171‑180. Cet article sera présenté lors d’un colloque organisé par l’Université de Versailles – Saint-Quentin et l’Institut Historique Allemand à Paris / Versailles du 13 au 16 mars 1996.

Résumé de l’article :

Cet article de l’historienne Maria Koczerska présente les Annales de Jan Dlugosz, un ecclésiastique et chroniqueur du Royaume de Pologne. Ces Annales nous font connaître l’histoire de la Pologne de ses débuts jusqu’à 1480. L’auteur se demande si ces Annales sont des Annales Royales ou des Annales du Royaume. Maria Koczerska nous expose la façon dont Dlugosz voyait le Royaume de Pologne ainsi que ses personnages historiques importants et nous donne ainsi une nouvelle vision, pas toujours objective, de l’histoire polonaise.

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Vincent Leglaive. Le Musée de la Grande Guerre du pays de Meaux a fêté ses 10 ans

Résumé :

Le Musée de la Grande Guerre du pays de Meaux se revendique comme le plus grand musée sur le conflit de 1914-1918. A sa visite, force est de constater en effet que, par la richesse de ses collections, il apporte un éclairage complet et une analyse intelligente sur la première guerre mondiale, des origines du conflit jusqu’à son dénouement et au-delà. Malgré un traitement muséographique parfois par trop immersif, qui ne facilite pas toujours le recul nécessaire à l’historien, il permet malgré tout d’explorer d’autres aspects de l’époque, moins fréquemment évoqués, ce qui n’est pas la moindre de ses qualités.

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Paulyne Sola. Compte-rendu de lecture. DAIREAUX Luc, « Comment fonctionne un synode national : Castres, 1626 », Dix-septième siècle, n°293, 2021/4, p. 231-242

Résumé :

En 1626, la ville de Castres concentre, pour quelques mois, l’attention du   huguenot. Le 16 septembre, s’ouvre en effet le vingt-cinquième synode national, et le dernier à avoir lieu durant les affrontements entre la monarchie française et les protestants des années 1620. Y affluent alors pasteurs et anciens en provenance de tout le royaume, mais également un certain Auguste II Galland, nommé commissaire du roi par Louis XIII quelques années auparavant, et qui est chargé de veiller au bon déroulement du rassemblement, ainsi qu’à la fidélité de ses députés. Luc Daireaux, spécialisé dans l’histoire du protestantisme, prend l’exemple de ce synode pour tenter de comprendre le fonctionnement de cette réunion à partir d’une documentation d’une certaine diversité.

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Loujaine Laamal. Vivre son sujet de recherche par l’étude de terrain : mon expérience au Daghestan

Avant le départ

Pour cette année de Master 1 en spécialité « Mondes antiques et médiévaux », j’ai décidé de travailler sur l’islamisation du Daghestan méridional du VIIIe au XIVe siècle sous la direction de Marie Favereau.

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Marine Azcon. Compte rendu. Febvre Lucien, « Une question mal posée : les origines de la réforme française et le problème général des causes de la réforme », Revue Historique, vol. 161, 1929, p. 1-73.

Febvre Lucien, « Une question mal posée : les origines de la réforme française et le problème général des causes de la Réforme »,  Revue Historique, vol.161, 1929, p. 1-73.

Résumé : Au début du XXe siècle les historiens restent majoritairement à l’écart des questionnements posés par la religion dans l’histoire, et par l’histoire de celle-ci. L’article de Lucien Febvre sur les origines de la Réforme apparaît donc, de prime abord, comme une singularité parmi les recherches de ses contemporains historiens. En réalité, ce sujet des origines de la réforme protestante en Europe ne sert à l’auteur qu’à expliquer sa vision de la démarche historique et de l’orientation que doivent prendre les recherches, devant ainsi un exemple même de sa méthode d’étude. Fournissant un regard nouveau sur les recherches en histoire religieuse, l’article marque également l’avènement d’un renouveau dans les méthodes de recherches historiques. 

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France Augé. Et si on parlait un peu latin médiéval ?

Parmi les sciences fondamentales nécessaires au médiéviste, le latin médiéval est indispensable à l’étudiant qui souhaite se confronter directement aux sources sans le filtre de la traduction – quand cette traduction existe. L’objectif est ici de présenter trois ouvrages indispensables à l’apprentissage du latin médiéval.

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Alicja Lefevre. Compte-rendu de lecture. Helena Kręt, La vie quotidienne d’Edwige et de Ladislas de Jagellon

Compte-rendu de lecture : Kręt Helena, Życie codzienne Jadwigi i Jagiełły, Kraków, Wydawn. WAM, 2005, 175 p. ou « La vie quotidienne d’Edwige et de Ladislas de Jagellon ».

Résumé de l’ouvrage :

La dynastie des Jagellon est une dynastie assez méconnue. Elle fut pourtant l’une des plus importantes du Moyen Age en Pologne. L’historienne polonaise Helena Kret nous donne beaucoup d’informations sur le rôle du roi Ladislas II et de sa femme la reine Edwige d’Anjou, tous deux fondateurs de cette dynastie. L’auteur analyse de nombreuses sources, comme celles des comptes de la cour royale, et dresse un portrait proche de ce qu’était la vie quotidienne de ce couple royal. Nous découvrons une cour assez peu commune en Europe pour l’époque. Ces sources nous donnent de nombreux détails sur le roi et la reine même, nous permettant de mieux comprendre les débuts de cette dynastie.

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Ludivine Louet. Antonia Minor : étude de l’iconographie d’une princesse julio-claudienne.

Résumé : Antonia Minor, princesse impériale de la dynastie julio-claudienne  (27 av. J.-C.-68 ap. J.-C.) a été représentée sur de nombreuses statues retrouvées dans les quatre coins de l’Empire romain. Ces statues érigées pour la plupart durant les principats de son petit-fils Caligula puis celui de son fils Claude sont le témoin de l’importance dynastique et politique d’Antonia durant la première moitié du Ier siècle de notre ère.

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Vladimir Brody. Compte-rendu de lecture. MAALOUF Amin, Les échelles du Levant, Paris, Grasset, 1996.

Résumé : Par le biais de la fiction, l’écrivain franco-libanais Amin Maalouf, né en 1949, restitue dans Les échelles du Levant, publié en 1996, l’histoire passionnante des transformations du Moyen-Orient de la fin du XIXe siècle à 1976, date à laquelle se situe le récit. L’histoire familiale que le personnage principal, Ossyane, raconte au narrateur recouvre les multiples transformations du Liban, de la Syrie, de la Turquie et du Moyen-Orient en général, et singulièrement la fragmentation de la société ottomane et l’influence sur celle-ci de la société européenne. L’analogie entre l’histoire individuelle des personnages et le déroulement de l’Histoire éclaire les relations entre les différentes communautés, turques/arméniennes et juives/musulmanes.

En effet, Ossyane  qui est musulman et poursuit ses études en France, s’est engagé dans la Résistance française de la Seconde Guerre mondiale et rencontre Clara,  une jeune fille juive, résistante elle aussi. Son destin personnel se trouve emporté dans la tragédie de l’Histoire, celle du nazisme et celle du conflit israélo-palestinien.

Roman de transmission, de filiation, peinture de plusieurs générations, Les échelles du Levant  place le lecteur au cœur des questions de religions et d’identités, mais reste aussi un roman d’amour à la fois déchirant et plein d’espoir. Sa fin laisse en effet entrevoir la possibilité d’une issue positive, dont on rappelle toutefois qu’elle date de déjà 25 ans.

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